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24.08.2006
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Le ravin de l'Ange Blanc ( septembre 1837)

Le ravin de l'Ange Blanc ( septembre 1837)

Publié le 23/11/2006 à 12:00 par plumedor70
Le ravin de l'Ange Blanc ( septembre 1837)
Apaches et Mexicains
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En cette année 1837, l'état américain actuel du Nouveau-Mexique constituait un territoire mexicain sur lequel vivaient de nombreuses tribus apaches. Dans ce territoire isolé, les grandes villes mexicaines étaient des plus éloignées et même le siège du gouvernement local, la cité de Santa Fe, semblait inaccessible.
Toutefois, bien que vivant en plein territoire apache, les habitants du village de Santa Rita del Cobre, créé en 1822 sur un territoire regorgeant de cuivre, n'avaient jamais eu à se plaindre des Indiens. Cette situation, quasi unique dans l'histoire de l'Ouest, résultait d'un accord conclu entre le chef Juan José et un riche propriétaire espagnol, Don Francisco Manuel Elguea. L'Indien avait accordé à l'Espagnol l'autorisation de créer des mines de cuivre pour autant que les exploitants ne s'éloignent guère du village de Santa Rita et se déplacent le long de pistes bien déterminées. Quinze années durant, l'accord fut respecté, à la grande colère de certains Indiens qui considéraient l'implantation de Santa Rita sur un territoire jugé sacré comme un affront majeur. Le chef de ces jeunes loups était nommé Mangas Coloradas car il exhibait généralement une chemise en laine rouge qu'il avait arrachée, en même temps que son scalp, à un infortuné colon.
Mangas Coloradas trouva un appui auprès d'un autre chef, Cuchillo Negro (Couteau noir), mais décida que la parole du vieux chef Juan José devait être respectée jusqu'à la mort de celui-ci.

En 1837, les Mexicains, déplorant de nombreux raids des Apaches, rendirent le meutre d'un Indien légal. Pis encore, une prime fut offerte pour chaque scalp (100 dollars pour un guerrier, 50 dollars pour une squaw, 25 dollar pour un enfant). La nation apache réagit avec fureur et la guerre s'étendit comme un feu de prairie fouetté par le vent.

A Santa Rita toutefois, la paix se prolongea car Juan José refusa de croire que ses amis de longue date pouvaient céder à la cupidité et qu'une prime spéciale, de 500 dollars, était offerte pour son propre scalp.
Quelques semaines plus tard, Juan José, accompagné de 6 guerriers et de plus de 100 femmes et enfants, gagna Santa Rita pour célébrer une fête indienne traditionnelle. Les habitants de la localité amenèrent, sur une prairie voisine, divers présents destinés aux Indiens (grains, tissus, bibelots divers,...). Après que les villageois se soient éloignés et les Indiens approchés des colis, un canon, soigneusement dissimulé, cracha la mort. Le coup déchira la foule de femmes et d'enfants, provoquant la mort de 27 d'entre-eux (rapidement scalpés) tandis que les survivants s'enfuyaient, saisis de terreur. Juan José, qui s'était tenu à quelque distance de la cérémonie, fut lui-même abattu d'une balle dans la tête.